…c’est-à-dire tout ce qui est nécessaire pour sortir de la récession.
Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas mener en parallèle des politiques d’offre, mais il ne faut pas opposer les deux, il faut avoir les deux.
Une telle politique a marché dans le passé. J’ai eu l’occasion déjà de les citer, nous avons eu l’expérience des emplois-jeunes, qui ont fait redémarrer l’économie sous le gouvernement Jospin, ou, et je me tourne vers la droite, l’expérience de 2006, lorsque M. Borloo a augmenté le nombre d’emplois aidés. Cela a fait redémarrer l’économie, qui s’est alors remise à créer des emplois.
C’est l’action qu’il faut, c’est celle qui manque un peu à la politique du Gouvernement. J’ai écouté attentivement le Président de la République à la conférence sociale et, à ma grande satisfaction, j’ai entendu son message qui est de mettre l’accent sur les emplois aidés, l’investissement et l’apprentissage.
C’est par ces politiques conjoncturelles, qui complètent les politiques structurelles, que non seulement nous sortirons rapidement de la récession mais que nous remettrons notre économie sur le bon chemin.
Une bonne politique économique doit marcher sur deux jambes. J’invite donc encore le Gouvernement à continuer à mettre en oeuvre ce rééquilibrage pour que l’on ait une politique économique efficace dans la conjoncture actuelle.