Ces amendements proposent que l’on procède à une expérimentation sur l’open data.
Nous avons eu un débat avec les représentants de la profession des taxis sur l’obligation ou non de l’utiliser. Je les ai rencontrés à plusieurs reprises ; nous avons finalement transigé sur une rédaction où l’État offre la possibilité aux taxis de géolocaliser leurs disponibilités. Voilà en quoi consiste, ici, l’open data. Par ailleurs, la géolocalisation permettra de rapprocher le client du taxi.
Dans la mesure où c’est une possibilité, je ne souhaite pas que l’on fasse une expérimentation. Il faut laisser du temps pour que l’habitude s’installe, l’objectif étant naturellement que le plus grand nombre possible de taxis se géolocalisent ; c’est bon pour eux et pour les clients.
J’ajoute que nous examinerons, après l’article 1er, un amendement de M. Tardy proposant que le Gouvernement remette un rapport au Parlement un an après l’entrée en application de la loi. Je pense qu’une grande partie de ce rapport sera consacrée à la mise en oeuvre de l’open data.
Je termine par un autre argument, monsieur Hammadi, qui rejoint la remarque qu’a faite tout à l’heure Pierre Lellouche sur le nombre de taxis. Je préconise, dans mon rapport, que l’on mette en place, à l’échelle du Grand Paris, un observatoire de l’activité des taxis et des VTC pour voir comment évoluent ces professions.
Encore une fois, il me semble que le principal problème concerne la répartition des taxis – d’où l’importance de travailler sur la création d’un forfait pour les aéroports et d’une voie dédiée aux taxis leur permettant de s’y rendre plus rapidement et de s’assurer que l’offre est suffisante. J’ai souligné dans mon intervention que c’était un métier d’avenir, qui allait donc évoluer, mais que l’offre devrait elle aussi évoluer.
Entre l’observatoire de l’activité des taxis et des VTC et le rapport du Gouvernement au Parlement qui pourrait être accepté tout à l’heure, je crois que nous répondons aux objectifs des amendements de M. Hammadi.