Je ne vais pas répéter tout ce qu’a excellemment développé le rapporteur et me limiterai à trois points.
Premièrement : je partage l’avis du rapporteur sur les petits défauts de l’amendement de M. Hammadi, en dépit de l’excellente intention qui a présidé à sa rédaction.
Deuxièmement : je préfère la rédaction de l’amendement à venir du rapporteur. Je serais donc heureux que M. Hammadi retire le sien au profit de celui du rapporteur. L’objectif souhaité serait atteint de la même façon, avec un texte plus solide.
Troisièmement : le sujet des Boers constitue pour moi une priorité absolue. À l’occasion de la réunion que j’ai tenue il y a quelques jours en présence de l’ensemble des autorités organisatrices de transport, des grands opérateurs de transport et de la préfecture de police de Paris, sur le thème de la sécurité dans les transports, où il a été question, entre autres, de la sécurisation des trajets des touristes arrivant sur le territoire français, j’ai indiqué faire une priorité absolue dans les années qui viennent de la régulation des activités qui nous occupent aujourd’hui. Je vais donc demander que l’effectif des Boers soit augmenté jusqu’à atteindre 100 dans les deux années à venir. J’ai également demandé que l’on me rende compte trimestriellement des conditions dans lesquelles s’opère cette régulation autour des gares et des aéroports, notamment parisiens.
Enfin, j’ai demandé à ce que l’unité de coordination de la sécurité dans les transports en commun, que j’ai réunie il y a quinze jours alors qu’elle ne s’était plus réunie depuis 2011, se réunisse désormais deux fois par an, de manière que nous puissions rendre compte devant elle, mais aussi devant le Parlement, auquel nous n’avons rien à cacher, des objectifs que nous nous sommes assignés en matière de sécurité dans les transports publics, ainsi que dans les taxis et les VTC, de façon à adapter nos politiques et évaluer en permanence si les résultats correspondent aux objectifs.