Nous avons le droit, voire le devoir, d’avoir des débats de fond, et je ne voudrais pas laisser penser que celui qui nous occupe est secondaire. À cet égard, contrairement à ce que vient de dire M. le président de la commission des finances, nous n’éludons pas le débat sur le déficit nominal et le besoin de financement ou de refinancement de la dette de l’État.
Encore faut-il confronter clairement les positions de chacun sur ce sujet. Ayant été rapporteur sur la loi organique, qui a été construite sur la base de ces notions, je voudrais ajouter plusieurs éléments.
En premier lieu, madame Berger, nous estimons que l’écart de production est devenu quasiment nul à la fin de l’année 2011. Telles sont, du moins, les indications transmises par les services sur ce point technique. Je croyais vous l’avoir dit en première lecture.
En second lieu, pour répondre à ceux qui contestent les chiffres de la croissance potentielle, j’indique que l’OCDE l’évalue à 1,4 % et l’INSEE entre 1,2 % et 1,9 %. De notre côté, nous l’estimons à 1,5 %,...