…ce qui n’est pas complètement incohérent par rapport aux prévisions de ces deux organismes reconnus.
Les taux de 1 % et de 0,7 %, que vous mentionnez, renvoient au décalage entre la croissance constatée et la prévision : il ne faut pas confondre ces données avec la croissance potentielle observée au cours des trois dernières années, qui donne une trajectoire.
Enfin, sans avoir l’intention d’éluder le débat, j’indique que nous aurons l’occasion, lors de la loi de programmation des finances publiques que nous examinerons à l’automne, de débattre à nouveau de ce sujet, peut-être plus en amont et en concertation.
On peut toujours gloser sur les motivations politiciennes censées animer les groupes de l’opposition ou de la majorité mais, en tout état de cause, les hypothèses de chacun seront confrontées. Nous examinerons un nouvel article liminaire, dans des conditions probablement différentes, puisqu’il s’agira d’une nouvelle loi de programmation triannuelle des finances publiques. La précédente étant toujours en vigueur, nous devons reprendre les hypothèses déjà établies.