Suite à l'intervention de Mme la ministre, je souhaite encourager notre collègue Destot à maintenir son amendement.
Notre collègue, Mme Pires Beaune, a déclaré que toute péréquation consistait à prendre à certains pour donner à d'autres, et que ceux qui donnaient le prenaient forcément mal. Je tiens à rappeler que l'on compte parmi les villes contributrices des grandes villes, mais aussi des villes très marquées par une certaine réalité industrielle. Peut-on vraiment dire que Saint-Nazaire, Dunkerque, Montbéliard ou Le Havre sont des villes riches ? Ces villes touchent une DSU, elles sont confrontées à des situations humaines et sociales redoutables.
L'amendement raisonnable présenté par M. Destot et un certain nombre de nos collègues ne vise pas à revenir sur le principe de la péréquation, qui est très forte à l'intérieur des agglomérations, mais à en modérer la progression et la rapidité avec laquelle cette péréquation est réalisée.