Intervention de Laure de La Raudière

Séance en hémicycle du 22 juillet 2014 à 15h00
Simplification de la vie des entreprises — Après l'article 2

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaure de La Raudière :

Votre Gouvernement et votre majorité préfèrent dépenser 1,3 milliard pour les emplois d’avenir si coûteux et non pérennes et espérer qu’avec 50 millions, l’apprentissage sera redynamisé ! Ce n’est pas sérieux, surtout dans un projet de loi de simplification, où l’on introduit un dispositif très complexe en matière d’apprentissage.

Les bonnes questions ont en fait été posées avec justesse par vous, monsieur Gille, et l’on ne peut que vous donner raison. Les dispositions de ce texte sont loin d’être simples. Que fait-on pour les entreprises de moins de onze salariés ? On examine un texte de simplification, où l’on fait figurer des dispositions compliquées ! On nous dit que l’on va relancer l’apprentissage avec 50 millions alors que l’on a réduit l’enveloppe des crédits en sa faveur de 500 millions d’euros !

Certes, la mesure proposée est positive, car elle est favorable à l’apprentissage : enfin quelque chose est fait en sa faveur ! Mais ce que l’on attend, c’est plutôt la réallocation du 1,3 milliard des emplois d’avenir vers l’apprentissage : ce serait là une vraie mesure. Pourquoi ? Parce qu’au lieu de financer les emplois d’avenir, emplois non pérennes, majoritairement dans l’administration et les collectivités, il conviendrait d’investir dans les emplois et les métiers en apprentissage, pérennes, dans des entreprises. Ayez donc le courage de basculer les emplois d’avenir vers les apprentissages !

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