Monsieur le président, monsieur le secrétaire d’État, monsieur le président de la commission des finances, madame la rapporteure générale, mes chers collègues, nous voici de retour dans l’hémicycle pour la lecture définitive du projet de loi de règlement des comptes de l’année 2013. Lors de l’examen en nouvelle lecture, lundi, j’ai eu l’occasion de rappeler quelques données de l’exécution 2013 dont le Gouvernement ne devrait pas se satisfaire.
Madame la rapporteure générale, vous avez parlé de constatation ; oui, mais au-delà de la constatation, je dirais que c’est l’heure de vérité, c’est l’heure où les chiffres parlent.
Le déficit de l’État, tout d’abord : il atteint presque 75 milliards d’euros et a dérapé de plus de 12 milliards d’euros par rapport à ce qui était prévu dans la loi de finances initiale, c’est-à-dire par rapport à ce que le Parlement a voté.