Les choses sont tout de même beaucoup moins compliquées que ce qui vient d'être dit : le revenu médian est tout simplement celui qui sépare une population en deux moitiés. Cela ne me semble pas d'une complexité excessive.
Je n'ai pas fait d'études supérieures en mathématique trop poussées, je me contenterai donc de constater qu'une moyenne n'a plus aucune signification quand elle résulte d'écarts extrêmes. On nous a parfaitement démontré que la moyenne pouvait n'être pas du tout significative, contrairement au revenu médian.
Toutefois, je comprends qu'en l'absence de simulations, la ministre ne veuille pas accepter mon amendement, et j'ai bien noté l'engagement qu'elle a pris devant la représentation nationale.
Je souhaite que l'on retienne l'idée que l'utilisation du revenu médian serait un critère plus juste pour la péréquation que celle du revenu moyen, et que, le plus rapidement possible au terme des simulations, nous puissions en discuter – y compris au comité des finances locales, M. Gilles Carrez qui en fut récemment le président en conviendra.
Je retire mon amendement.
(L'amendement n° 349 est retiré.)