Madame Fraysse, je soutiens la position du rapporteur général, car elle me paraît raisonnable. L'an dernier, j'ai essayé de trouver une solution avec Roland Muzeau, car, à l'époque, nous pensions que le problème ne concernait que Gennevilliers. L'augmentation de la contribution – 3 millions, d'un coup – n'était pas supportable pour le budget de Gennevilliers. Nous avons donc proposé un dispositif pour l'année 2012, en précisant bien qu'il faudra élaborer un lissage afin que les communes concernées rentrent dans le droit commun. Puisque le rapporteur général propose que ce lissage se fasse sur deux années – abattement de 50 % en 2013 et de 25 % en 2014 –, Gennevilliers et Nanterre n'entreront tout à fait dans le droit commun que la quatrième année. Cela me paraît raisonnable.
Il est vrai que les habitants de ces deux communes sont modestes, mais les potentiels financiers de ces dernières sont extrêmement importants. Or, dès lors que l'on met en place une solidarité fondée d'abord sur la richesse des institutions que sont les collectivités avant de considérer les revenus des habitants, il faut bien tenir compte de ces données objectives que sont les potentiels financiers des unes et des autres.