Vous avez raison, monsieur le député, de pousser à la réalisation de diagnostics habitation dans la perspective de la perte d’autonomie. Cela dit, je ne suis pas du tout convaincue par l’intrusion des assurances habitation. Une petite anecdote : j’ai payé mon assurance locative et je ne comprenais pas pourquoi on m’en proposait de deux types, avec 60 euros de différence entre les deux… C’est parce qu’on me proposait en plus toute une série d’assurances – juridique, etc. –, auxquelles j’ai déjà probablement souscrit par ailleurs. Je me suis dit qu’il y a tout de même des méthodes limites pour pousser le client à souscrire encore davantage. J’imagine déjà les assurances habitation proposant à la personne concernée une cotisation majorée au titre du diagnostic. Si je vous donne raison sur le principe, je vous rappelle qu’il existe déjà de nombreux organismes investis dans ce domaine, je pense en particulier à l’ANAH mais aussi aux caisses de retraite. Par ailleurs, cela ne relèverait en aucun cas du domaine de la loi. L’avis est donc défavorable.