Mon intervention concernera également les articles 6 et 7, tous deux consacrés à l’action sociale inter-régimes des caisses de retraite.
Le premier prévoit des échanges d’informations entre les organismes de sécurité sociale et les caisses de retraite. D’une manière générale, concernant les politiques du vieillissement et de la dépendance, l’important cloisonnement des différents interlocuteurs – qu’il s’agisse des financeurs ou des opérateurs de terrain – dessert considérablement la poursuite de leurs objectifs. À cet égard, cet article est bienvenu.
Il en est de même de l’article suivant : la coordination et la mise en cohérence des évaluations GIR entre les départements et les organismes de sécurité sociale constituent une excellente initiative. Nos concitoyens, en effet, ne comprennent pas que les évaluations puissent être différentes entre un département et une caisse de retraite, l’un sous-estimant un groupe iso-ressources, l’autre le surestimant, au risque de conduire à un refus de la prise en charge. C’est pourquoi j’adhère totalement à l’esprit de ces deux articles.