À mon tour, je souhaite souligner l’importance des articles 6 et 7. En effet, l’anticipation de la perte d’autonomie doit passer par un travail coordonné et effectué en bonne intelligence entre les différents acteurs du grand âge. Il est vrai que les cloisonnements sont préjudiciables. Il est donc temps de rendre possible le croisement des données et l’échange d’informations, afin de favoriser les démarches de prévention globale.
Il s’agit de se donner les moyens d’une politique efficace en facilitant le repérage des personnes présentant un risque de perte d’autonomie : personnes vulnérables, sortant d’hospitalisation ou isolées. En outre, ces deux articles permettront de se rapprocher de la logique de parcours qui doit prévaloir s’agissant des personnes en situation de fragilité.
S’agissant de l’article 7, je salue la simplification de l’évaluation qui y est engagée, ce qui offrira un accès plus juste à l’APA et aux autres aides permettant le maintien à domicile et l’adaptation du logement. La généralisation par la loi du principe de la reconnaissance mutuelle constitue une avancée indéniable, car elle permet le partage d’une grille nationale tout en laissant des marges de manoeuvres importantes aux départements. Nous nous dirigeons progressivement vers un droit opposable à tous qui assurera néanmoins le respect des parcours individuels.