Car, comme je l’avais dit en commission, c’est bien le fond de l’argument qu’on nous oppose : ce n’est jamais le bon moment !
Il est clair qu’un texte sur l’immigration est beaucoup moins consensuel et les propos que nous venons d’entendre l’ont confirmé, au cas où nous aurions eu le moindre doute sur ce point. En commission, j’avais dit à M. Jacquat que c’était le moment de faire adopter cet amendement, qui n’est pas un cavalier et qui prend en compte une problématique importante pour ces populations.
Je ne reviens pas sur les propos de Denis Jacquat, mais les efforts que ces personnes ont accomplis pour l’économie de notre pays doivent être reconnus. Si nous les associons à d’autres questions comme celle de la politique migratoire, sur laquelle nous nous opposons, nous ne ferons jamais avancer les choses.
Je pense qu’il était opportun de déposer cet amendement dans le texte que nous examinons. Ce n’est pas un cavalier puisqu’il traite de personnes âgées. Celles dont il est question ici ont des particularités que nous avons beaucoup étudiées depuis le début de nos travaux. Je le redis à M. Jacquat, j’étais convaincu que nous rencontrerions des difficultés, encore et encore, parce qu’il est plus facile de faire des rapports que d’affronter la réalité de la délibération législative.