Je m’étais pour ma part montrée réservée en commission, indiquant que j’étais d’accord sur le fond mais que, sur la forme, nous ne pouvions pas intégrer l’article proposé dans une loi sur le vieillissement, tout simplement parce qu’il ne faisait pas mention de l’âge des personnes. Mais l’amendement de Mme Pinville, en fixant un âge minimum de 65 ans, nous permet de l’intégrer dans ce projet de loi. Il ne s’agit donc nullement d’un cavalier, mais d’un texte sur lequel il faudra nous appuyer pour donner aux immigrés âgés la possibilité de devenir français de façon simple et rapide.