Nous avons d’emblée insisté sur la transversalité du champ de l’âge, car nous sommes là au coeur de l’humain et de la vie. Dans le cas des chibanis, nous exigeons – le mot n’est peut-être pas le bon – vingt-cinq ans de travail et de vie dans notre pays. Rappelons-nous que vingt-cinq ans, c’était l’espérance de vie il y a encore peu de décennies, à peine plus d’un siècle ! On peut donc vraiment considérer que quelqu’un ayant travaillé et vécu le temps d’une vie, ayant eu dans notre pays des enfants qui y habitent, peut de plein droit y résider de manière permanente s’il le souhaite et en acquérir la nationalité. J’en appelle une fois encore au consensus, qui est aujourd’hui pratiquement réuni. Il suffit à très peu d’entre nous de le rejoindre pour émettre ce très beau signe au sein de notre assemblée dans le cadre d’un texte dont la discussion a lieu dans des conditions particulièrement remarquables.