Avec les membres de la mission qu’Alexis Bachelay et moi-même avons menée, nous avons auditionné un certain nombre de personnes venues travailler dans notre pays et d’ailleurs françaises pour la plupart. Elles nous ont dit rencontrer beaucoup de difficultés, arrivées à l’âge de la retraite et munies de leurs papiers administratifs, lorsqu’elles retournent momentanément dans leur pays d’origine, un ou deux mois ; voire trois et même six. C’est d’ailleurs surtout autour des six mois que des problèmes se posaient.
Comme cela a été rappelé il y a quelques instants, une carte de séjour dite des retraités a été mise en place en 1998. Tout le monde pensait alors qu’elle constituerait un remède miracle. Or les auditions menées par notre mission, qui ont été consignées, montrent que cette carte a été un échec. La formule suggérée par Denys Robiliard entre dans le cadre des propositions que nous avions faites. Le problème se pose pour une catégorie dechibanis. On nous a d’ailleurs indiqué au cours de la mission que les personnes effectuant des allers-retours sont d’un âge extrêmement avancé et que celles qui rentraient au pays une fois par an n’y vont plus qu’une fois tous les deux ou trois ans. La proposition que nous avions faite visait surtout à faciliter les allers-retours avec leur pays d’origine.