L’article 35 est le premier d’une série de trois – les articles 35, 36 et 37 – qui, dans le cadre du chapitre III de ce projet de loi, visent à soutenir et à valoriser les aidants. Bérengère Poletti et moi-même souscrivons à cette démarche : avec l’augmentation des cas de maladies neurodégénératives, dont la maladie d’Alzheimer, les aidants, quelle que soit leur origine – professionnelle, familiale ou autre – sont de plus en plus sollicités et confrontés à une fatigue physique et psychique. Leur soutien et leur valorisation sont depuis des années une revendication des associations d’aidants, et nous avons tous promis de les aider.
C’est à ces promesses que répond ce texte, qui contient des propositions majeures dans les différents articles de ce chapitre. Je pense à la définition du proche aidant et, plus encore, au droit au répit.
Je vous poserai simplement une question, qui n’altère en rien l’appréciation que je viens de porter : y a-t-il eu une étude d’impact concernant la dépense, sachant que les aidants sont très nombreux et que nous ne les connaissons pas tous ? Aurons-nous assez de moyens pour ne pas les décevoir ? Ils se sont montrés très actifs lors des colloques et des diverses manifestations les réunissant, et ils attendent beaucoup de nous.