Nous sommes, avec ces trois articles, au coeur de la fraternité et, si j’ose dire, des multiples splendeurs de la politique de l’âge. Le rôle d’aidant est la quintessence même de la fraternité. Si le mot est relativement nouveau, la fonction ne l’est pas, loin de là. Elle se développe souvent dans la complexité - mais aussi dans la passion - des relations familiales.
Pour autant, et malgré leur nombre, il n’était pas question de donner un statut à ces aidants. Car sinon pourquoi ne pas donner aussi un statut d’aidant aux parents ? Ce ne serait pas raisonnable. En revanche, leur accorder un droit leur donne de fait un statut, et c’est ce qui importait.
Ce projet de loi est marqué du sceau des trois valeurs de la République : la liberté, avec les droits ; l’égalité, avec les aides aux faibles revenus ; la fraternité enfin, avec ces trois articles.