Monsieur le député, je comprends votre volonté d’apporter une forme de reconnaissance à l’activité des proches aidants en leur accordant la possibilité de demander la validation des acquis de l’expérience. Toutefois, cette dernière a pour finalité l’acquisition d’un diplôme, d’un titre à finalité professionnelle ou d’un certificat de qualification. Or, cette finalité paraît incompatible avec la définition même du proche aidant. En effet, l’article 35 dispose que l’aide est apportée « à titre non professionnel ». Il convient donc de distinguer le proche aidant et, par exemple, l’auxiliaire de vie ou l’aide à domicile. Avis défavorable.