Le présent amendement traite également du droit au répit des aidants qui, je le répète, est une très bonne mesure.
La formule du baluchonnage apporte des réponses à des situations bien définies, mais appelle une adaptation du droit, notamment concernant le temps de travail, puisque par définition ces salariés sont amenés à être présents au domicile des personnes en perte d’autonomie durant de nombreuses heures consécutives.
Or, le projet de loi ne prévoit pas de compensations salariales obligatoires. Nous proposons par cet amendement que les salariés soient rémunérés de façon juste pour un travail qui demande une disponibilité et une flexibilité extrêmement importantes ayant évidemment des répercussions sur leur vie privée.
Ils peuvent bien sûr bénéficier des compensations propres au travail de nuit et aux heures supplémentaires, notamment, qui sont applicables dans le cadre du baluchonnage. Nous pensons cependant qu’il faut également prévoir des compensations salariales spécifiques à cette activité : c’est une façon de reconnaître le travail si peu valorisé de l’aide à domicile et de prendre en compte la responsabilité qui pèse sur les salariés travaillant auprès de personnes très dépendantes.