Pour eux, à un moment ou à un autre, les régimes démocratiques seront trop faibles face au déferlement de violence. Or, ils ne seront pas faibles sur le terrain, parce qu’ils ne pourront pas réagir, mais parce qu’ils devront sacrifier leurs propres principes pour affronter ces islamistes radicaux. À ce moment-là, une partie de la victoire leur est acquise. Le jour où nous aurons sacrifié trop de nos libertés face à nos adversaires, nous aurons perdu une partie du combat, parce que nous aurons dénaturé nos propres sociétés. Nous devons en permanence trouver un équilibre, en particulier vis-à-vis de la notion de temps.
Depuis les attentats du World Trade Center, nous vivons ce mouvement comme une sorte de mouvement éphémère et ponctuel. Selon des analyses, ce serait même une forme d’anarchisme née dans l’espace transitoire d’un ordre mondial vers un autre. Mais c’est un combat de longue haleine qui nous attend ! Et ce n’est peut-être pas la dernière fois que nous devrons, dans cet hémicycle, trouver des outils législatifs et des réponses politiques à ces défis.