Ce financement est décidé dans la transparence, fait l'objet d'un vote au Parlement, d'évaluations, il n'est pas reconduit mécaniquement, au contraire du financement par la défiscalisation. Certes, certains y perdront. Y perdront ceux de nos compatriotes qui se garantissent un rendement considérable d'une année sur l'autre – de 20 % à 30 % ; y perdront les intermédiaires qui font très bien leur travail, savent drainer l'épargne métropolitaine vers les investissements outre-mer et, au passage, prennent des commissions dont on peut dire qu'elles sont plus que confortables. Je faisais partie de la mission, avec Gilles Carrez, qui avait donné les chiffres de 6 % à 7 % de l'ensemble de ces sommes, soit des montants importants.