…partage l’avis de la rapporteure générale. Vous soulevez là, monsieur Giraud, à l’instar d’un certain nombre de parlementaires de tous bords, un vrai problème.
Je voulais dire que j’avais un peu la même analyse que Mme la rapporteure générale. Je retire les termes « une fois n’est pas coutume » si vous les interprétez à l’envers. Nous sommes souvent du même avis, même s’il peut nous arriver – ce qui est normal – d’avoir des avis divergents.
Vous soulevez là un vrai problème, disais-je, qui n’est pas facile à appréhender. Certaines chambres de commerce et d’industrie ont effectivement engagé des investissements, parfois pour des centres de formation, en relation avec leur activité, parfois pour des infrastructures – j’évoquais les aéroports, les ports –, ces dernières n’étant pas nécessairement financées de la même façon. En effet, ces infrastructures sont parfois financées dans le cadre d’un contrat de concession de gestion ; dans d’autres cas, le propriétaire de l’infrastructure participe lui aussi, avec des règles variables selon les contrats, à une partie des investissements. Vous allez peut-être percevoir mes propos comme une provocation, mais il est aussi des chambres de commerce et d’industrie qui ont délibérément choisi de siphonner leur fonds de roulement.