Permettez-moi d’y insister encore une fois, mesdames et messieurs les députés : il ne s’agit pas d’opposer les uns aux autres à l’intérieur d’un même camp ou bien un camp à un autre. Nous rencontrons une difficulté phénoménale, qui est l’héritage de beaucoup de maladresses – j’ai mon point de vue sur la question, comme chacun ici. Nous aurons beau nous les jeter mutuellement à la figure, il n’en demeure pas moins que nous sommes face à un problème monumental. En disant ce que j’ai dit tout à l’heure – et que j’assume, personnellement mais aussi, bien sûr, au nom du Gouvernement –, il s’agissait non pas d’opposer les propos de Pierre à ceux de Paul ou de Jacques, mais d’indiquer que nous avions une discussion très serrée avec les sociétés d’autoroute.