Monsieur le secrétaire d’État, je voudrais appeler votre attention avec beaucoup de détermination et de calme. M’adressant à vous, je voudrais que ces propos soient entendus par ceux qui vous représentent à la Caisse de garantie du logement locatif social. Quand ils écartent d’un revers de main tous les crédits liés à l’innovation dans le logement, peut-être est-ce le logement social qui les heurte. Mais dans le logement, on ne fait pas d’innovation. Sur le dossier de l’amiante, nous réclamons simplement la capacité de réaliser des diagnostics. Pour ce faire, il faut de la recherche. Demain, votre gouvernement agréera peut-être les appareils utilisés dans d’autres pays. Nous pouvions faire de la recherche, mesurer ce que représentaient, ne serait-ce qu’en surcoût ou en dangerosité, les traces d’amiante.
Lorsqu’une élection sollicite 12 millions d’électrices et d’électeurs – je veux parler des locataires –, on nous renvoie dans nos buts. Ces quelques millions d’euros – il y en avait 50 millions inscrits à l’origine – que vous allez faire transiter par la ligne de péréquation étaient destinés, entre autres, à ces investissements.
Monsieur le secrétaire d’État, j’appelle votre attention sur les engagements du Président de la République et du Gouvernement, qui se sont traduits, pour le mouvement HLM, par une mutualisation sur les investissements, et une seconde qui se met en place aujourd’hui, levier exceptionnel pour conserver des emplois, construire, réhabiliter, remettre aux normes et redonner sans délai du travail à nos entreprises, y compris les TPE.