Nous assistons à une pièce de théâtre. Le premier acte a eu lieu en juillet, lorsqu’une partie du Parti socialiste souhaitait conserver la C3S et refusait les exonérations de charges. Ça n’a pas été accepté, ils sont sortis, on les a appelés « les frondeurs », et même le Premier ministre sait qu’il y a un débat interne au sein du PS.
Deuxième acte : sortis par la porte, ils reviennent par la fenêtre pour répéter, dans le PLFSS pour 2015, les mêmes arguments qu’en juillet. Nous n’y sommes pas favorables, bien entendu, puisque, vous le savez très bien, nous aimons l’entreprise. Même le premier d’entre vous, chers collègues, a dit lui aussi qu’il aimait l’entreprise. Et quand on aime les entreprises, on essaie de ne pas charger leur barque.
Nous ne pouvons pas accepter ce genre d’amendements, réglez vos problèmes ensemble. Baissons le rideau sur cette pièce de théâtre et débrouillez-vous entre vous. Arrêtez de vous renvoyer la balle au sein du PS : ça ne nous intéresse pas, et ça n’intéresse pas les Français, je peux vous le dire !