Toutes ces questions, et notamment la question de la prévention à l'école, avaient déjà été posées par la loi du 9 juillet 2010 relative aux violences faites spécifiquement aux femmes. Aujourd'hui, cependant, les chantiers qui avaient été ouverts à l'époque ne sont toujours pas clos et ils doivent être réexaminés avec attention. De même, on doit observer que les subventions accordées aux délégations départementales, au planning familial ou aux centres d'information des droits des femmes (CIDF) ne vont pas de soi. Il faut une action sans cesse renouvelée pour maintenir ces financements. En fait, à l'heure actuelle, ce sont plutôt les collectivités territoriales qui, là comme dans d'autres domaines, sont les principaux financeurs.