Ce débat sur le PTZ est très intéressant.
Je partage la position défendue par nos collègues selon laquelle il doit être réservé aux zones où il est le plus utile.
Je ne rappellerai pas le moment où il fut décidé de ne plus l’octroyer dans l’ancien mais il n’en reste pas moins que c’est une excellente mesure de rouvrir cette possibilité-là, en particulier s’agissant des bourgs ruraux – il faut le dire, me semble-t-il.
En outre, si l’on parle des quartiers anciens dans les zones relevant de la politique de la ville – j’approuve de ce point de vue-là la démarche de M. Pupponi – on ne peut que constater l’échec du plan national de requalification des quartiers anciens dégradés, le PNRQAD – dont je n’ai pas entendu parler ce matin – que la précédente majorité avait mis en place dans le cadre de la loi MOLLE de 2009.
Nous avions quant à nous considéré qu’un tel plan donnerait peu de résultats, sans moyens, ni objectifs, ni administration permettant de suivre son évolution au quotidien à travers quelques quartiers témoins. Cinq ans après le PNRQAD, nous y sommes.
Il convient donc d’ouvrir les possibilités de réhabilitation dans l’ancien au sein des bourgs-centres mais, aussi, dans les quartiers qui relèvent de la politique de la ville.
Le nouveau président de l’ANRU pourra peut-être envisager les suites à donner au PNRQAD – puisque c’est l’ANRU qui en a repris la tutelle – et réfléchir aux moyens que l’État et les différents acteurs y consacreront.