Cet amendement vise à instaurer une réduction d’impôt en faveur de l’apprentissage, lequel constitue une priorité que partage le Gouvernement. Pourtant, convenons que l’apprentissage a reculé ces deux dernières années, de l’ordre de 8,1 % en 2013 et sans doute autant en 2014. C’est certainement cette évolution qui a conduit le Gouvernement à renforcer sa politique en la matière.
Plus précisément, l’amendement vise à moduler les aides en fonction de l’âge des apprentis, qui peut en effet constituer un véritable obstacle. Outre les apprentis très jeunes, un nombre croissant de jeunes plus âgés – de dix-huit voire vingt ans – se tournent vers l’apprentissage. C’est d’ailleurs une bonne chose : il s’agit souvent de leur donner une seconde chance. Cela étant, ils coûtent sensiblement plus cher : un apprenti de vingt-et-un ans peut coûter 300 euros de plus qu’un apprenti de seize ans, voire 350 euros en troisième année. Or, l’aide de l’État, elle, est la même.
Nous proposons donc d’abonder cette aide à hauteur de 1 250 euros pour les apprentis âgés de dix-huit à vingt ans, et à 1 500 euros pour ceux qui ont plus de vingt-et-un ans.