Le montant que vous venez de citer, monsieur le secrétaire d’État, me paraît extrêmement éloigné de la réalité. Quoi qu’il en soit, l’apprentissage connaît une forte chute. Le constat est flagrant : la baisse est de l’ordre de 15 % en deux ans, et nous ne pouvons que nous en désoler.
Par cet amendement, je pose le problème spécifique des jeunes de vingt ans et de vingt-et-un ans, qui ne sont pas pris en compte. Cela constitue un obstacle, car il en coûte 1 127 euros aux chefs d’entreprise qui les recrutent comme apprentis. Donnons-nous donc les moyens de résoudre le problème de ces jeunes plus âgés qui souhaitent se lancer dans l’apprentissage, faute de quoi les chefs d’entreprise y renonceront.
Il va de soi qu’il existe bien d’autres problèmes : la motivation des jeunes et celle des chefs d’entreprise, l’habilitation à l’encadrement des stages, l’organisation du temps de travail ou encore la sécurité. Il est vrai qu’en la matière, plusieurs dispositifs censés protéger les jeunes ont fini par susciter de nouveaux obstacles. Néanmoins, l’obstacle du coût, pour les jeunes de vingt-et-un ans, est important et il faut en tenir compte.