…mais le Gouvernement a néanmoins souhaité préciser, au vu des inquiétudes qui s’expriment, qu’au cas où ces crédits n’interviendraient pas, 100 millions d’euros pourraient être mobilisés. Il n’y a là rien d’anormal. Alors que le programme des investissements d’avenir représente 12 milliards d’euros, il n’est ici question que de 100 millions.
Je rappelle en outre que, sur ces 12 milliards d’euros, est déjà prévue une ligne de 1,5 milliard destinée à l’excellence des industries de la défense : nous nous situons là, si vous me permettez cette expression, dans l’épaisseur du trait.
Le coût prévisible des opérations extérieures de l’État a démontré au fil du temps – et peut-être plus encore en 2014 que dans les années passées, sans préjuger de 2015 – qu’il fallait sécuriser, voire rassurer, nos forces militaires, les services du ministère de la défense et les parlementaires légitimement attachés à ce que la loi de programmation militaire soit parfaitement respectée, ce qui est d’ailleurs une première.
Pour conclure ma dernière intervention de ce long débat, je tiens à remercier l’ensemble des orateurs et à me féliciter de l’excellente tenue de nos échanges. Tous les parlementaires se sont montrés parfois passionnés, mais toujours courtois, et peut-être plus encore que lors de l’examen des derniers textes budgétaires, avec l’affirmation de positions légitimement différentes.
Je remercie la présidence de l’Assemblée nationale – son président et les vice-présidents qui se sont succédé –, ainsi que l’ensemble des services de la séance. Je remercie aussi Mme la rapporteure générale et ses services qui, comme d’habitude, se sont montrés précis et rigoureux. Je remercie également M. Gilles Carrez, président de la commission des finances, pour sa présence quasiment continue malgré des éléments familiaux qui l’ont affecté et pour lesquels je tiens à lui exprimer ma sympathie. Je remercie l’ensemble des parlementaires, notamment les représentants des groupes, et particulièrement M. Dominique Lefebvre pour sa présence utile, M. Joël Giraud, qui a fait preuve d’une présence assidue et M. Olivier Carré, qui n’a manqué que peu de minutes de ce débat. Pardon de ne pas citer les autres députés et les autres groupes, souvent présents, certains très régulièrement et d’autres un peu moins que d’habitude – mais il ne s’agit pas ici de décerner de bonnes ou de mauvaises notes.
Je saisis encore cette occasion de remercier l’ensemble des services de mon ministère, notamment la Direction de la législation fiscale et la Direction du budget qui, en coulisse comme jadis Donald Cardwell, assurent la logistique et alimentent les interventions du ministre, lesquelles sont rarement spontanées, mais toujours nourries de la documentation fournie par ces services. Enfin, bien qu’on me recommande de ne pas remercier mes collaborateurs, qui sont payés pour cela, je tiens à dire que je sais que leurs nuits ont été particulièrement courtes et parfois agitées.
Le vote sur l’ensemble du budget, mardi prochain, marquera la première étape de ce marathon budgétaire. Nous n’en avons pas atteint le bout, car le projet de loi de financement de la Sécurité sociale est encore en chemin et nous aurons le plaisir de nous retrouver en seconde lecture. Merci à celles et ceux qui sont restés fidèlement pour cette dernière séance de la semaine.