J’ai bien noté une esquisse d’évolution de la part du secrétaire d’État ; nous regarderons cela plus en détail lors de l’examen du projet de loi de finances rectificative qui, je l’espère, ne contiendra pas que des mauvaises nouvelles fiscales.
Par cet amendement no 644 , je pense à certaines entreprises, en particulier Brittany Ferries, qui est aujourd’hui l’armateur employant le plus grand nombre de salariés et qui connaît une situation très difficile : il vient de renoncer à un très gros investissement et, par là même, s’interdit des perspectives de développement, car tel est bien l’enjeu.
J’insiste sur le fait que ce secteur est en proie à de grandes difficultés. En effet, le trafic des passagers est très erratique et la concurrence extrêmement vive. On ne se livre donc pas ici, pour reprendre l’expression du professeur Schwartzenberg, à une réflexion académique : on est dans l’urgence. Aussi me semble-t-il indispensable que nous puissions évoluer sur cette question, peut-être à l’occasion du projet de loi de finances rectificative – c’est du moins ce que j’espère.
De manière sous-jacente, ce sont des milliers d’emplois qui sont aujourd’hui, si ce n’est menacés, du moins incertains.