Nos collègues députés et M. le secrétaire d’État s’honoreraient à rappeler que tout n’a pas commencé en mai 2012. Tout d’abord, ce combat est le fruit d’une longue tradition et, surtout, Nicolas Sarkozy a convaincu ses homologues lors du Sommet de Londres en 2009 qu’il fallait mettre fin au secret bancaire, déclenchant ainsi un processus qui se poursuit aujourd’hui, car il existe une continuité – dont je me félicite – entre les différents gouvernements pour ce qui est d’aboutir à des accords internationaux permettant de résoudre cette situation tout à fait anormale qui choque la plupart de nos concitoyens et des citoyens d’autres pays.
De même, je me réjouis que soixante-dix mesures aient été prises depuis deux ans et demi : elles complètent les soixante autres prises dans l’année et demie qui a précédé, y compris des dispositions que nous avons adoptées ici même dans le cadre d’une loi de finances rectificative afin de durcir certains processus et, en particulier, de modifier certains aspects techniques du fonctionnement des groupes bancaires de telle sorte que les corps d’inspection créés sous la dernière législature puissent faire leur travail. Je tenais à le rappeler !