Je remercie M. Faure d’avoir retiré son amendement. Nous avons bien compris qu’un travail est en cours, avec des modifications de tarifications mises en oeuvre par les autorités organisatrices de transports, les AOT, notamment en Île-de-France. Le Gouvernement y reste attentif. Il l’a prouvé, même si vous n’étiez pas nécessairement d’accord sur les moyens, par la mise à disposition de 140 millions d’euros pour les transports de l’Ile-de-France.
Nous voici ramenés au débat de tout à l’heure : qui décide de quoi, et qui porte telle ou telle mesure ? Les élus régionaux souhaitent changer le mode de tarification. J’ai confiance en leur sens des responsabilités et en la pertinence de leurs décisions, dont je n’ai pas à être juge. Mais comprenons aussi qu’il est nécessaire de tenir une trajectoire de l’ensemble de la dépense publique. Permettez-moi de le rappeler en toute modestie, je suis secrétaire d’État au budget et aux comptes publics. Or les comptes publics, qui servent de base de dialogue avec nos partenaires européens – et d’autres – intègrent les dépenses des collectivités territoriales. Pour légitime qu’elle soit, ce n’en est pas moins une vraie difficulté. Il y a des décisions qui échappent au Gouvernement, et même au Parlement, mais c’est ensemble que nous devons en assumer la cohérence.