Je ne doute pas que le rapporteur sera favorable à cet amendement, qu’il a décrit comme étant d’une logique limpide.
Notre assemblée a besoin de pluralisme et nous proposons donc que chaque groupe parlementaire dispose au moins d’un vice-président. Aujourd’hui, en effet, sur six groupes parlementaires, trois sont représentés par un vice-président. Le groupe écologiste dispose ainsi – et c’est très légitime – d’un vice-président en vertu d’un accord de parti à parti, alors que le groupe UDI, qui compte 30 députés, et le groupe RRDP, fort du même nombre de députés que le groupe écologiste, n’en ont pas, faute d’accord entre les appareils politiques.
Le plus simple serait donc d’adopter un principe de juste pluralisme : puisqu’un seuil est fixé à la constitution d’un groupe parlementaire, chaque groupe pourrait avoir au moins un vice-président. Cette proposition de bon sens, monsieur le rapporteur, ne peut donc, je le répète, que recueillir votre adhésion.