C’est le seul pays important dont le déficit se soit dégradé en 2014 par rapport à 2013.
Nous avons échappé de très peu aux sanctions financières qui, je le rappelle, s’élèvent à 0,2 point de PIB, ce qui représente tout de même 4 milliards. Nous bénéficions d’un sursis jusqu’au mois de mars, mais pas au-delà.
En outre, nous faisons l’objet de quolibets voire d’un mépris patent de la part d’éminents responsables allemands – je pense en particulier au nouveau commissaire européen, M. Oettinger, ou à certains membre de la Banque centrale allemande, la BUBA.
Et, malgré le talent que chacun lui connaît, et sa capacité de conviction, le nouveau commissaire à l’économie, Pierre Moscovici, a bien du mal à justifier la situation de notre pays.