Intervention de Marie-Christine Dalloz

Séance en hémicycle du 1er décembre 2014 à 16h00
Projet de loi de finances rectificative pour 2014 — Motion de renvoi en commission

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Christine Dalloz :

M. Censi a raison et, ne vous en déplaise, monsieur le secrétaire d’État et chers collègues de la majorité, on n’assiste pas aujourd’hui à une baisse de la dépense publique, mais à un ralentissement de la progression des dépenses – ou même, selon l’expression de M. Censi, à un ralentissement du rythme de cette progression. Voilà la réalité !

Vous nous promettiez, je m’en souviens, des baisses historiques et on a même entendu évoquer chaque année le chiffre de 10 milliards d’euros de baisses de dépenses. Êtes-vous au rendez-vous de vos annonces récurrentes ? Je ne le vois pas davantage que M. Censi.

Alors que M. Lefebvre affirme que vous soutenez l’économie, vous allez, avec l’article 14 de ce texte, qui prévoit la non-déductibilité de la taxe de risque systémique, affaiblir l’ensemble du système bancaire et des compagnies d’assurance de notre pays. C’est une réalité que vous ne voulez pas voir. Nous vous prions donc de bien vouloir regarder de plus près les conséquences de cette disposition sur l’emploi, car elles seront visibles dès l’année prochaine. Les communistes, qui défendent toujours l’emploi, devraient aussi le défendre dans le système bancaire français.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion