Madame la présidente, mes chers collègues, sur un plan politique, la route qui nous est proposée n’est, ni plus praticable ni plus judicieuse.
Si j’ai d’abord évoqué des arguments juridiques ou techniques, c’est qu’ils suffisent à eux seuls pour justifier l’intensité de nos réserves mais chaque article est aussi contestable sur le plan politique.
Le premier l’est notamment parce que proposer exclusivement d’aggraver les peines encourues pour garantir l’efficacité de la proposition traduit, soit une certaine naïveté, soit une volonté d’affichage. Connaissant les qualités de M. Leonetti, je penche bien entendu pour la seconde hypothèse. L’inverse serait lui faire offense.