En réalité, nous marchons sur nos deux pieds, car nous oeuvrons aussi en faveur de l’investissement. Hier, le vice-président chargé des transports et des mobilités au conseil régional d’Île-de-France m’a une nouvelle fois confirmé que, grâce aux 140 millions d’euros dégagés par la représentation nationale, il serait en mesure de financer les investissements prévus en 2015.
Nous prenons donc, parce que nous sommes très attentifs à l’entretien des réseaux, des mesures en faveur de l’investissement. Comme le président Carrez, je suis également victime, tous les jours, des difficultés du RER. Je vois donc bien de quoi il parle.
La modification de la tarification que nous proposons n’en est pas moins importante, puisqu’elle favorise, en les plaçant tous sur un pied d’égalité, l’union de tous les Franciliens.
M. Carrez estime qu’elle pourrait nuire à la compétitivité des entreprises franciliennes, en raison de l’alourdissement induit de la fiscalité. Je rappelle que cette mesure est le fruit d’une négociation avec la chambre de commerce et d’industrie de Paris Île-de-France.