Intervention de Jean-Louis Dumont

Séance en hémicycle du 5 décembre 2014 à 15h00
Projet de loi de finances rectificative pour 2014 — Après l'article 31

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Dumont :

Je voudrais apporter le témoignage d’un utilisateur des transports en commun franciliens, qui est aussi un contribuable national. Si je ne paie aucune taxe à Paris, il me semble qu’il y a ici ou là quelques subventions d’État, des apports à la région, peut-être même directement au STIF.

Ce que nous demandons, c’est un réseau qui corresponde aux besoins, ce qui est loin d’être le cas. Je rappelle que le plateau de Saclay – une zone qui contribue fortement, entre autres, à la recherche et à la formation universitaire – attend depuis vingt ans une ligne de transports en commun.

Il y a aussi le problème de la qualité du service. Il arrive que votre bus s’arrête bien avant le terminus, personne ne sait pourquoi et personne n’explique jamais pourquoi. Il y a des incidents dans les transports. Tout cela est un peu hallucinant.

Il y a ici des élus qui, dans leur petite ville, dans leur ville moyenne, ont organisé des transports, et nous avons déjà l’expérience du service gratuit. Mesurons les effets d’un tel service, il y aurait peut-être des enseignements à en tirer.

On a déjà rappelé comment fonctionnait le métro. Je ne critiquerai pas, je n’en mettrai pas une couche supplémentaire, mais c’est sale, et les voyageurs n’ont aucun respect pour les autres.

Nous pouvons vous autoriser à augmenter une taxe, mais la moitié des débats qui ont eu lieu cet après-midi relèvent du conseil régional et de l’autorité organisatrice de transport.

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