J’entends bien ce qu’a dit Mme la rapporteure, que je remercie de ses réponses, parce que cela me paraît effectivement le minimum de courtoisie à laquelle ont droit les parlementaires. Comme vous l’avez dit, madame la rapporteure, cela n’est aujourd’hui pas possible et il faudrait l’unanimité : deux raisons qui vont dans le sens de cet amendement ! Je propose en effet la remise d’un rapport pour que le Gouvernement français entame des discussions avec nos partenaires européens. Comme vous le savez, 25 % des citoyens de l’Europe ne mangent pas à leur faim : cela mériterait que l’ensemble des gouvernements acceptent d’examiner cette question.
L’Europe n’est pas une île, et il serait intéressant de faire du benchmarking, de regarder ce qui se fait dans d’autres pays, qui sont d’ailleurs parfois considérés comme beaucoup plus brutaux ou beaucoup moins sociaux que la France et qui, pourtant, ont décidé sur ce point des mesures bien plus généreuses et humaines.