C’est d’autant plus dommage qu’il ressort de nos contacts une formidable volonté commune de se rapprocher, de créer de l’activité et de l’emploi, de construire des projets ensemble, qui vont de l’éducation au tourisme, de la recherche inter-universitaire à celle des technologies de pointe, de la construction au commerce, etc.
Il y a tant et tant de points sur lesquels nous pouvons pourtant nous appuyer : notre proximité géographique, nos attaches historiques et institutionnelles – le Président de la République est co-prince d’Andorre, je vous le rappelle, et les Andorrans ont très à coeur de garder ce lien particulier –, notre présence concrète et quotidienne en Andorre, ne serait-ce que, par exemple, qu’à travers le système éducatif, qui est triple : le système andorran, le système français, le système espagnol.
Quel dommage, oui, que la France et l’Andorre ne profitent pas plus, au bon sens du terme, de ces atouts exceptionnels !
Alors redonnons-nous les moyens de bénéficier de tout cela ! Faisons-le !
En ce sens, le projet de loi que nous examinons aujourd’hui est essentiel. C’est plus qu’un signal fort : c’est une perspective d’avenir ! C’est la garantie de nous repositionner vis-à-vis d’Andorre, de nos concitoyens sur place – qui y vivent, y travaillent ou y investissent – et des citoyens andorrans qui font de même en France. C’est la garantie de notre détermination à assurer concrètement un cadre juridique, économique et fiscal de nature à renouer un lien distendu, que nous ne voulons pas couper mais que nous voulons au contraire consolider et renforcer.
L’approbation de ce projet de loi répond donc à cette volonté qui doit nous animer : que la France reprenne toute sa place – une place privilégiée – dans les relations avec Andorre, pays voisin, pays ami, pays frère !
Je vous remercie.