Je répondrai brièvement aux orateurs qui viennent de s’exprimer depuis les bancs du groupe UMP. Je suis d’accord avec eux pour ce qui est du constat, et de la nécessité de remédier aux problèmes.
L’un de ces orateurs a évoqué la date de 2002. C’était il y a douze ans, or sur ces douze années, les dix premières n’ont pas permis d’améliorations dans ce domaine. Il faut donc réfléchir à ce problème ensemble, avec modestie, et de façon constructive. Soyez cohérents : vous ne pouvez pas critiquer le projet sur lequel nous travaillons, et dans le même temps soutenir que pendant dix ou douze ans nous n’avons pas fait assez dans ce domaine, y compris pour ce qui concerne les places en CADA. Qui plus est, cette inaction que vous dénoncez a précédé la prétendue « dégradation des finances publiques » dont a parlé M. Chevrollier.
Deuxième point : il ne faut pas faire l’amalgame entre l’asile et l’immigration, qui sont deux sujets différents. Le texte que nous examinons traite du droit d’asile ; nous discuterons plus tard d’un texte sur l’immigration.