Je ne veux pas dire moins bien ce qu’ont très bien dit Mme la rapporteure et M. le ministre. Il y a quelque chose d’historique dans la reconnaissance du combat en faveur de la liberté. Or la jurisprudence a effectivement intégré de longue date le combat pour l’égalité entre les femmes et les hommes ; elle l’a même fait avant que la Constitution intègre cette notion.
Le mieux étant, en l’espèce, l’ennemi du bien, nous risquerions d’affadir une partie des combats menés pour l’égalité en voulant apporter une extension – qui entraînerait a contrario une restriction – au beau concept de liberté.