Vous avez dit vous-même que nombre d’entre elles sont venues dans des conditions extrêmement difficiles. On ne peut préjuger de la justification ou pas de leur demande d’asile. C’est l’honneur de la France d’avoir consacré depuis très longtemps la reconnaissance du droit d’asile.
Vous savez aussi très bien, messieurs les députés, qu’un autre projet de loi sur le droit des étrangers va être discuté en 2015, et tous les sujets s’y rapportant seront traités, en toute transparence et en mettant tout sur la table parce que nous, nous avons la conviction que ces débats méritent beaucoup de clarté et des textes précis. Nous en avons assez de prendre à témoin la population française des débats politiciens qui ne répondent en aucune manière aux conditions de vie difficiles des personnes concernées ni à la question de la maîtrise des flux migratoires.