Nous avons bien compris ce qui se joue ici : le ministre de l’intérieur doit composer avec sa majorité. Il a déjà été mis en cause dans l’affaire du barrage de Sivens et, sur la question de l’immigration, il est maintenant conduit, amendement après amendement, à reculer. Et l’on assiste depuis des jours à un grand paradoxe : c’est l’opposition qui présente des amendements pour rétablir le texte du Gouvernement… Si vous voulez de la politique, madame la secrétaire d’État, on peut en faire, mais je crains que ce ne soit à votre détriment.