Pas de propositions, des contradictions et de l’irresponsabilité : vous l’avez compris, le groupe SRC rétablira en grande partie le texte adopté en première lecture, en tenant toutefois compte de plusieurs propositions qui émanent de nos collègues de l’opposition sénatoriale.
Comme il a été annoncé depuis le début de l’examen de ce texte, monsieur le secrétaire d’État, nous respecterons une nouvelle fois l’engagement que j’avais pris devant vous au nom du groupe socialiste dès l’ouverture de notre débat parlementaire : nous ne dégraderons pas le solde prévisionnel de ce projet de loi de finances et nous tiendrons la trajectoire d’évolution des dépenses de l’État.
L’essentiel est de tenir l’engagement pris devant les Français par le Président de la République de mettre en oeuvre rapidement le pacte de responsabilité et de solidarité – tout le pacte et rien que le pacte. La perspective de déflation, madame Grosskost, doit nous conduire à respecter cette ligne dans nos échanges avec la Commission européenne, parce que celle-ci peut se tromper dans ses analyses de la conjoncture européenne. Aujourd’hui, le risque de déflation est alimenté par de brutales politiques d’austérité que conduisent d’autres pays. En effet, si nous ne sommes pas crédibles aujourd’hui, madame la députée, c’est parce que pendant dix ans, la France a failli à sa parole sous la présidence de Jacques Chirac et sous celle de Nicolas Sarkozy.