Très rapidement, je suis assez d’accord avec Razzy Hammadi et Gilles Carrez. Les navettes entre l’Assemblée nationale et le Sénat nous permettent d’avancer sur ces questions.
Pour ma part, je ne veux pas opposer culture et sport, et je ne le ferai jamais. Je pense que ces secteurs ne doivent absolument pas être sacrifiés sur l’autel des réductions des dotations des collectivités locales ou des dépenses publiques de l’État. Ils sont trop importants pour cela.
En revanche, lors du débat que nous avons eu en première lecture, j’ai eu le sentiment que certains confondaient un peu Amazon, Google et les grandes entreprises multinationales qui font de l’optimisation fiscale avec la Fédération française de hockey sur glace ou la Fédération française de lutte, dont on sait bien que, lorsqu’elles organisent des championnats d’Europe ou du monde, ce sont essentiellement des bénévoles qui sont à la manoeuvre.