Or c’est tout de même ce qui s’est passé. Il faudrait avoir le courage d’engager des réformes de fond, s’agissant notamment des effectifs et des interventions sociales, sans quoi les choses seront encore plus difficiles encore pour le budget de 2016.
En attendant, monsieur le secrétaire d’État, je suis comme vous : je me réjouis que l’écart, qui reste considérable, entre les dépenses et les recettes, puisse être comblé dans des conditions tellement optimales. Conditions tellement optimales, qu’on a parfois l’impression que plus on s’endette, moins cela coûte, et que finalement tout cela pourrait durer éternellement !Or on sait bien que tout peut changer radicalement du jour au lendemain.
Pour terminer, je tiens à adresser quelques remerciements, d’abord à l’ensemble des collaborateurs de la commission des finances, qui ont travaillé de concert. Je me félicite que les administrateurs des divisions B, C, et A collaborent et abordent les problèmes ensemble. Je remercie à nouveau la rapporteure générale qui, lors des commissions mixtes paritaires, et surtout lors de la dernière, relative au projet de loi de finances rectificative, a bien voulu reprendre une partie substantielle du travail fait au Sénat.
Je tiens également à vous remercier, monsieur le secrétaire d’État, ainsi que vos collaborateurs. Nous nous connaissons bien et il est vrai que cela facilite les choses. Je reconnais volontiers la difficulté de votre tâche. Nous n’avons pas les mêmes orientations, ni les mêmes options, mais nous essayons de faire le travail du mieux possible, et chacun d’entre nous cherche à donner le meilleur de lui-même.
Je voudrais aussi remercier les collaborateurs de nos groupes, et en particulier les collaborateurs du groupe UMP. Nous n’avons pas tout à fait fini, monsieur le secrétaire d’État, puisque nous avons encore de nombreuses heures de réflexion sur les recours auprès du Conseil constitutionnel. C’est un exercice de fin d’année qui exige aussi beaucoup de travail.